Genève respire mieux : une amélioration progressive de la qualité de l’air
Au cours des deux dernières décennies, Genève a connu une amélioration significative de la qualité de l’air. Depuis 2003, le nombre de polluants dans l’air a constamment diminué, rendant l’air que respirent les Genevois beaucoup moins chargé en particules fines et autres éléments toxiques.
Une baisse significative de la pollution
Entre 2003 et 2022, la charge de polluants dans les zones urbaines de Genève est passée de « très élevée » à « significative ». Les communes suburbaines et rurales ont connu une amélioration encore plus notable, passant d’un niveau de pollution « marqué » à « modéré ». Cette amélioration a persisté malgré la reprise du trafic routier à la fin du confinement.
Les facteurs de l’amélioration
Plusieurs facteurs ont contribué à cette baisse de la pollution. L’amélioration des technologies pour les voitures, l’arrivée de véhicules électriques, et le travail de l’État pour mettre en conformité les chauffages ont tous joué un rôle dans la réduction des taux de particules en suspension et de dioxyde d’azote.
Les défis persistants
Cependant, malgré cette tendance positive, la qualité de l’air à Genève est loin d’être parfaite. En été, les épisodes d’ozone (ou smog estival) restent fréquents. L’ozone est formé à partir d’autres polluants, et les fortes chaleurs et l’ensoleillement ont tendance à favoriser l’apparition de ce gaz. Le réchauffement climatique pourrait contribuer à l’augmentation de ce gaz.
Les particules fines : un problème à résoudre
Un autre défi majeur à relever concerne les particules fines. Les moyennes annuelles de particules de moins de 10 microns sont conformes aux valeurs limites depuis plusieurs années. Cependant, celles des particules inférieures à 2,5 microns sont encore supérieures aux valeurs limites en milieu urbain. De plus, il existe des particules encore plus fines, pas encore incluses dans la législation de protection de l’air et pour lesquelles la technologie pour les caractériser correctement fait défaut.
Vers un avenir plus propre
Malgré ces défis, Genève continue de faire des progrès pour améliorer la qualité de l’air. Les progrès technologiques ont beaucoup aidé à améliorer la qualité de l’air. Le Canton mise également sur les effets positifs induits par la transition énergétique et l’apport des énergies renouvelables. Les effets de ces initiatives se feront sentir progressivement dans les années à venir.
La qualité de l’air à Genève s’améliore, mais le chemin vers un air pur est encore long. Avec des efforts continus et une volonté de faire face aux défis, Genève peut espérer respirer un air encore plus pur