Découvrez comment Genève révolutionne l’économie circulaire et pourrait créer 1200 emplois!

Découvrez comment Genève révolutionne l’économie circulaire et pourrait créer 1200 emplois!

L’économie circulaire gagne du terrain à Genève, avec une demande croissante de biens et de services locaux ainsi que de la mutualisation d’objets. Une récente étude réalisée par la Chambre de l’économie sociale et solidaire sur mandat du Département cantonal de l’économie et de l’emploi met en évidence le potentiel de croissance dans ce domaine, qui pourrait non seulement créer des emplois, mais aussi réduire notre empreinte carbone.

L’étude, lancée en février, s’est penchée sur quatre aspects de l’économie circulaire à Genève : les épiceries participatives, l’autoportage, les bibliothèques d’objets et le troc de vêtements. Les auteurs ont interrogé les acteurs de l’économie circulaire ainsi que les commerces traditionnels, et ont également recueilli l’avis de plus de 4000 personnes de la population.

Les résultats montrent que la moitié à deux tiers des personnes interrogées seraient prêtes à changer leurs habitudes de consommation dans ces domaines, en fonction du prix et de la distance à parcourir. L’alimentation locale et les bibliothèques d’objets suscitent le plus d’intérêt. Cependant, un tiers des Genevois ne sont pas prêts à consacrer deux heures par mois à la gestion d’une épicerie participative, et le concept de bibliothèques de vêtements reste encore méconnu. En revanche, les répondants seraient prêts à payer en moyenne 160 francs par mois pour un service d’autopartage.

Du côté de l’offre, il apparaît que les initiatives existantes fonctionnent encore à petite échelle et reposent en grande partie sur le bénévolat. Les commerces traditionnels se disent intéressés par cette démarche, mais craignent une augmentation des prix qui pourrait faire fuir leur clientèle. Ils expriment également le besoin d’être accompagnés dans cette transition.

L’étude conclut que jusqu’à 1200 emplois pourraient être créés grâce à l’économie circulaire à Genève, et qu’un abonné à ces biens et services peut réduire son empreinte carbone de 70%. Pour les auteurs de l’étude, il est donc essentiel de mieux faire connaître l’offre existante et de sensibiliser les entreprises qui ne participent pas encore à cette économie circulaire.

Pour répondre à cette demande croissante, il est important de promouvoir les initiatives existantes et d’encourager le développement de nouvelles entreprises dans le domaine de l’économie circulaire. La sensibilisation des consommateurs est également primordiale, afin qu’ils comprennent les avantages économiques et environnementaux de ces pratiques. Les autorités et les acteurs économiques doivent travailler main dans la main pour mettre en place les mesures nécessaires à ce changement de modèle économique.

L’économie circulaire à Genève présente un potentiel prometteur pour créer des emplois et réduire notre empreinte carbone. Les consommateurs sont prêts à changer leurs habitudes, mais il est nécessaire de mieux faire connaître l’offre existante et d’accompagner les entreprises dans cette transition. Il est temps de passer à une économie plus durable et responsable.

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